Face à Face [ Qui voudra...

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Adonis se releva gracieusement, l'ombre d'un sourire sur ses lèvres. La rose pourpre, si sombre qu'elle en était presque noire, semblait se faner quelque peu lorsque le Serpentard l'arracha à se racine de vie. S'emerveillant devant la magie de la Mort qui frappait la fleur petit à petit, une étincelle de folie vint danser dans la lueur de ses yeux.
Une à une, il arracha les pétales avec une lenteure extrême, murmurant une vague chanson qui lui trottait dans la tête, et haussa les épaules avant de jeter la rose à terre, laissant cette beauté ephemère se fletrire dans la pénombre de la solitude.

Un élève grimpa habilement dans un arbre, tout près. Adonis l'observa pendant quelques instants, et se dirigea d'un pas gracile, ses pieds effleurants à peine le sol, vers l'endroit où l'autre garçon s'était perché.
Il resta devant pendant quelques instant, le scrutant d'un air songeur et ironique.

"-Edward Archibal ?"

Sa langue fourcha sur ses lèvres comme celle d'un serpent, et son regard mieuvreux et hautain sondait le Poufsouffle.

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"Adonis Cullen."

"- Que me vaut ta visite ? Tu as oublié quelque chose dans le parc ou une nouvelle victime t'attend ? "

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Un sourire se peigna sur le visage d'Adonis. Ou plutôt, ses lèvres se déformèrent étrangement en un rictus ironique et hautain. Il y avait des princes dans chaques maison de Poudlard.
Edward était le roi de Poufsouffle. Et Adonis trouvait qu'il représentait à merveille cette maison niaise et idiote.
Il savait qu'Heather était éprise de lui, bien plus que de son petit con de Drago Malefoy, mais elle se braquait toujours lorsque la discussion tournait vers le Poufsouffle. Si elle continuait à être plongé dans ses livres à étudier ainsi, elle deviendrait une Miss Granger bis.
Mais comment cette Serpentard candide avait fait pour tomber amoureuse de cet archétype même de la niaiserie ? Adonis ne comprenait pas bien. Le seul sentiment qui lui montait à la gorge lorsqu'il apperçevait Edward était cette insoutenable envie de lui briser la nuque.

D'ailleurs ce désir n'était pas que déstiné au Jaune et Bronze. Adonis avait envie de tuer tout les sorciers et Moldus qu'il jugeait indigne de vivre.
Seulement, il savait faire preuve d'un minimum de retenue.

"-Voyons Edward, n'accuses pas autrui de la sorte. Tu ne mesure pas l'empleur de tes propos... Il ne me viendrait pas à l'idée de...te tuer"

Adonis restait parfaitement immobile. Son visage blanc immaculé était figé dans une expression de pure allegresse.
Son corps marmoréen était droit, et son port de tête bien haut et hautain, ses yeux ne quittaient pas le regard du Poufsouffle. Tandis que la colère semblait suinter des chaque pors de la peau de ce dernier, l'amusement se dégageait d'Adonis.

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Adonis: "-Voyons Edward, n'accuses pas autrui de la sorte. Tu ne mesure pas l'empleur de tes propos... Il ne me viendrait pas à l'idée de...te tuer"

Edward: "-Ohh je vois. Tu t'es racheté une conscience pendant mon absence ou tu es devenue encore plus idiot qu'auparavant ? Ca ne m'étonnerai pas vu que ta connerie semble ne pas avoir de limite. "

Edward: "- Si tu ne veux pas finir dans un cercueil je te conseille de passer ton chemin."

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Cette fois, Adonis eclata vraiment de rire. Il se rapprocha d'Edward d'un pas reptilien, sa respiration sifflante en echo au rythme cardiaque qui s'était acceléré dans sa poitrine, sous l'effet de l'exitation que lui procurait cette interlude à la solitude et au train train quotidien.
Son visage eclaré par un sourire était bien proche de celui du Poufsouffle, et malgré le fait que le Serpentard soit légèrement plus petit que ce géant d'Edward, sa prestence quasi-royale et sa suffisance prestigieuse le rendait bien assez imposant.

"-On dirait un petit chien qui aboie de mécontentement, Edward Archibal."

Adonis le contourna, sans se reculer, inhalant l'odeur que dégageait le garçon, le sourire toujours peigné sur ses lèvres rouges. Il posa une de ses mains glacée sur l'épaule d'Edward, et un rire doux et mievreux franchit le seuil de sa bouche.

"-Est-ce dur de n'avoir rien réussi dans sa vie ? Souffre-tu d'avoir perdu la fille que tu aimais ?"

Ses doigts s'enfoncèrent dans le cuir du blouson d'Edward. Sa voix, douceureuse et froide, semblait se perdre dans le parc.
Elle était une illustration de sa haine grandissante à chaque instant passé avec un élève. Adonis ne pouvait pas ressentir les choses comme l'amitié, l'amour ou même la pitié.
Il ne lui restait que des vestiges de sa raison en lambeau depuis bien longtemps, la haine et la vengeance s'amalguamant dans un mélange sans couture, une féroce envie de faire payer à quiconque d'avoir osé vivre alors que la vie de sa mère avait été arraché.
Il voulait faire payer au monde sa propre existence.

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Pendant le bref moment de calme qu'avait laissé leurs repliques, Edward avait repris ses esprit et un calme olympien s'empara de son coeur. Adonis jouait avec ses nerfs s'était sa manière d'atteindre les autres, il ne restait plus qu'a patienter que son petit manège se lasse et qu'il aille faire mumuse avec quelqu'un d'autre. La posture statuaire que prit le Prefet de Poufsouffle transigeait avec ses sentiments encore mal canalisés. ses doigts avcait pris une teinte blanche et chacu_n de ses muscles se contracté. Adonis jouait avec lui comme un chat avec un sourie. A Archibal de ne pas être une sourie mais un chat aussi gros que Cullen.

Adonis :"-On dirait un petit chien qui aboie de mécontentement, Edward Archibal."

Edward: Fait attention le chien pour te sauter à la gorge Cullen. Il serait vraiment dommage de gacher la seule chose qui vaille la peine chez toi. Comment fais-tu pour ne pas vomir devant ton reflet Adonis ? Tu commence à perdre le semblant de beauté qui existait chez toi. Azkaban finira par faire de toi un etre aussi laid que ton esprit.

Adonis tourna autour de lui. Edward ne bougea pas. Les échos de leurs coeurs se repondaient. Avec un plaisir non disimuler, Adonis le détaillait du regard.

Cullen:"-Est-ce dur de n'avoir rien réussi dans sa vie ? Souffre-tu d'avoir perdu la fille que tu aimais ?"

Edward:"- Ca te va bien de me dire ça Cullen. Tu n'as rien à m'envier sur ce point. Nous savons tout les deux ce qui est arrivé à ta famille. Et sache que je n'ai pas perdu Heather. Et ne t'avise pas de te mettre au travers de mon chemin..."

Les deux jeunes hommes se toisaient avec une haine profonde. Une tierce personne aurait surement palit devant ce duel qui s'annonçait. Edward repeta le même manège qu'adonis en tournant auprès de lui. Cette vipère de Cullen n'allait pas finir l'année s'il continuait.

Edward:"- Ne joue pas avec heather ni avec Alec. Je te jure que je te tuerais avec plaisir. Elle t'aime bien, ce que je ne comprend pas mais je pense que tu penses la mëme chose de moi... ''

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L'index froid d'Adonis caressa le cou d'Edward. Il n'y avait rien de tendre à ce geste. Il s'agissait d'une menace dissimulée. Son sourire était accroché sur ses lèvres, toujours aussi fourbe.
"-Je n'ai que faire des Mercer. Fais en ce que tu veux, Edward. Mais ce que mon reflet me renvoie est bien plus beau que ce tu imagines. Ne vois tu pas que l'on se traine à mes pieds comme des larbins ? Je resterais dans vos esprits, même après ma mort."

La mort était l'amie la plus proche de Cullen. Il avait apprit à vivre avec cette épée de Damoclès au dessu de sa tête, et en acceptant son existence, il acceptait la fatalité de devoir s'éteindre un jour. Mais s'il croyait en la mort, Adonis savait pertinement qu'aucun Paradis ni Enfer ne serait là pour l'acceuillir. Il serait éteint, et n'existerait plus que dans les souvenirs
Se voix sifflante et douce resonnait encore.
Les deux garçons se tournaient autour, comme deux reptils s'appretant à combattre. Mais il n'y aura nul combat physique.

"-Mais ne pense pas savoir ce qui est arrivé à ma famille. Car, quoique tu en dise, tu ne sais rien des circonstances. Ou bien veux tu vivres ces moments ?"

Son regard dansa encore plus de folie. Edward avait beaucoup d'ami à Poudlard. Il ne serait pas difficile pour Adonis de les détruires.

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Adonis"-Je n'ai que faire des Mercer. Fais en ce que tu veux, Edward. Mais ce que mon reflet me renvoie est bien plus beau que ce tu imagines. Ne vois tu pas que l'on se traine à mes pieds comme des larbins ? Je resterais dans vos esprits, même après ma mort."

Edward;" - Tu n'as pas compris ado ? Ils ne sont pas à tes pieds, il attendent comme moi le moment de ta mort. Et ce jour la tu creuveras comme un chien et personne ne se rappelera de ton nom. Bien sur on aura le vague souvenir d'un détraquer en robe vert et argent mais ça sera tout. Tu es un être banal sans grande envergure."

Adonis "-

Mais ne pense pas savoir ce qui est arrivé à ma famille. Car, quoique tu en dise, tu ne sais rien des circonstances. Ou bien veux tu vivres ces moments ?"

Edward: Difficile puisque mon père est mort avant de tuer ma mère. C'est bien ce qui t'es arriver Cullen. Ton père était aussi dingue que toi, on dit que ta mère était meconnaissable baignant dans son sang. Alors s'il te plait ne vient pas me donner de leçon. Et puis qui tueras tu ? Je suis seul ."