Un beau soir d'octobre [ le frangin ]

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"-Mais non, c'est pas une marque de chaussure le basket. C'est un sport Moldu. Mais si tu veux, je peux te raconter ça dans le dortoir, il commence à cailler ici..."

Je fais un clin d'oeil complice à la sixième année. Un jolie brin de femme, la rouquine. Elle glousse comme une dinde, et c'est légèrement refroidissant. Si les filles pouvaient simplement se taire, ce serait BEAU-COUP plus utile. Et ranger leurs mains dans leurs poches, accessoirement. Les claques ne sont pas bonne pour ma peau, elles me refilent des boutons.
En bon homme galant, je lui rend un sourire entendue. Elle a dut le prendre pour un signe aguicheur, elle glousse de plus belle, et me saisie la main. Je la regarde, un peu interloqué, et finit par hausser les épaules. Allez va, je te pardonne, t'es vraiment jolie. Mais j'enlève ma main de son étreinte et la pose dans la poche de son posterieur. Voilà qui est mieux.

Vous vous dites surement que je suis la caricature de l'adolescent en rute. Alors là, je nie complètement, absolument ! Vous faites fausse route. Moi, mesdames et messieurs, je vie. J'ai besoin de profiter de ma jeunesse. Vous me voyez, à soixante ans, aller draguer les vielles de la maison de retraite ? Papy Morgan et mamie Ginette. Très peu pour moi, vraiment. Rien que d'y penser, je sens l'acné revenir.

Le terrain de Quidditch était desert. Tant mieux, j'aime être dans l'intimité quand je suis avec une fille. La papouiller devant des inconnues, c'est pas non plus la chose que je préfère.
Le vent frais s'engouffra dans mes cheveux. Je frissonne, ressère mon étreinte autour de la taille de Judith, et continu d'avancer. Je sens son bras imiter le geste du mien, et sa main glacée se foure sous ma veste, contre la chaleur de mon dos. Ah la maligne.

"-Oh !"

La voix ténu de la jeune fille me met en alerte. Je suis son regard emerveillé, qui se dirige droit sur... oh non. Horreur.

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Edward Archibal était un Prefet des plus conscienceux. Il verifiat chaque soir qu'aucun de ses camarades ne profitaient de la nuit pour aller s'amuser dans le chateau. Comme un prof il recomptait le nombreux d'étudiants et bien sûr une fois sur deux il y en avait un qui manquait à l'appel. Et ce soir en particulier manquiat monsieur Morgan Archibal le frère cadet du septième année.

Edward"- Quelqu'un a vu mon frère ? "

Voix 1: "- Il était avec une nana tout à l'heure."

Voix2 : "-Ouai une sixième année sur le terrain de quiddich."

Quelle chose étrange...Si Morgan était le roi pour s'attirer tous les ennuis de la terre il était un coureur de jupon en puissance. Il passait son temps à draguer les filles délaissant ses études. Parfois Edward avait du mal à comprendre en quoi ils se ressemblaient. La ou il essaie d'exceller son frère mettait tous par terre en faisant l'idiot.

Enfin inutile de savoir ce à quoi edward allait consacrer sa soirée. Il devait retrouver son cretin de petit frère avant qu'il ne se fasse coller par Rogue.

* Je vais le tuer, je vais le tuer JE VAIS LE TUER !!!!!!*

Dans un mouvement de rage l'ainé des Archibal attrapa sa longue cape noir et claqua la porte de la salle commune des jaune et bronze. Mince lui qui voulait obtenir le titre de Prefet en chef de Poudlard il allait falloir que son frère se calme sinon aurevoir la promotion. Qui donc avait pu lui donner un frère aussi idiot et égoïste. bien sûr lui aussi avait souffert de la mort de leur père mais bizarrement cela l'avait poussé à faire plus de betises qu'a se calmer. Les mots maturité et Morgan ne se mélangeaient pas.

Dans le parc il faisait frais. Il ne manquait plus que ça pour faire de l'humeur du jeune homme une veritable boule de nerf. Lui calme et posé ne pouvait pas supporter d'effacer toutes les frasques de son jeune frère. Soudain alors qu'il était à un demi-kilomètre du terrain de quiddich un gloussement idiot retentit. Pas de doute Morgan était dans les parages avec sa conquete du jour. Bonbant le torse et avant d'un pas decidé il se jura de faire passer un sale quart d'heure au petit morveux. Lorsqu'il arriva en face du speudo couple , il fixa droit dans les yeux son abruti de frère

Edward"- Morgan Archibal je te signale qu'il est pratiquement 22 heure et que toi et ta chère amie vous devriez être dans votre lit ! Merde alors tu veux te faire coller ou revoyer ? Maman en a marre de tes conneries à repetitions."

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Edward"- Morgan Archibal je te signale qu'il est pratiquement 22 heure et que toi et ta chère amie vous devriez être dans votre lit ! Merde alors tu veux te faire coller ou revoyer ? Maman en a marre de tes conneries à repetitions."

Fichu. Ma soiré était définitivement fichu. Bien entendue, il fallait que ça arrive. Edward ne pouvait pas me laisser tranquil, il était bien trop occupé à joué son petit Préfèt parfait. Non mais je vous jure, foutez lui un tablier et une recette de gateau au chocolat et il vous le fait dans la minute qui suit !
Bien sur, ça la dérange pas, la Judith, que mon frère soit avec nous. Parce qu'hormis son côté "j'suis ta maman tu m'obéis" Edward est vachement impressionant. Super résistant. C'est le Rambo de Poudlard quoi.
Rien que de voir sa tronche de débile, ça les fait gloussés, les nanas. Même les Serpentards ! Tiens, en parlant d'eux, il s'est encore entiché de cette courge d'Heather. Cette fille est une vrai furie ! Elle m'a pratiquement foutu la tête dans la cuvette des chiottes parce j'étais occupés à essayer un truc. La drogue moldu, ça gère.
Elle se gêne pas pour s'amuser avec Edward, elle !

"-Tu sais quoi ? Tu devrais travailler en tant que gardien d'Azkaban ! Si si, pire qu'un chien de garde. Puis ils seront pas dépaysé, avec la tronche de zombie que tu te paye. Allez, ouste, tu vas gacher ma soirée."

Sur ce, je pars prestement de ma démarche super gracile. Ah, je m'aime.

Judith : "-Il est vraiment cool ton frère"

Moi : "-Ouais ? C'est une sainte. J'ai toujours suggeré qu'on le foute dans un couvent."

Elle rigole. Je l'aime bien, cette fille. Je jette un coup d'oeil derrière moi, un sourire moqueur sur les lèvres. Ah ah, la tronche. Il a fumé un tampax lui !

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La rousse ne cessait de regarder tour à tour les deux frères. Elle avait un serieux probleme celle la.

Visiblement elle trouvait génial de trouver les deux frères dans le même perimetre. Parfois, le jeune homme se demandait ou Morgan allait chercher de pareil becasse. Bon en matière de femme ils n'avaient jamais été sur la même longueur d'onde. Il detestait Heather et Edward doutait que celle-ci adorait la presence de cette saleté de frangin dans les parages.

Edward"- Attention parce qu'avec le nombre incalculable de conneries que tu nous ponds chaques jours tu finiras la-bas et ce jour là pries très fort pour que je ne sois pas ton gardien de prison parce que je te jure que ce jour la il te sera preferable d'etre gerer par un detraqueur. Maintenat tu laches la demoiselle et tu vas te coucher comme tout le monde. T'as pas le cocKaïne à fumer dans ton sac ?"

Le ton du prefet était à la fois ironique et acerbe. Bon dieu que ce mome lui tapait sur le système. A par faire le paon devant de écervellées il ne faisait rien de ses dix doigts sensible de retenir l'attention de quelqu'un. Ce gamin était la reincarnation de Narcisse plus vrai que l'original. Il puait la vanité et c'était typiquement affligeant. Nan les deux Archibal n'avait rien à voir !!!

Alors que le cadet se dépechait de décamper du terrain avec nunuche sous le bras, Edward resta droit comme un piquet attendant le bon moment pour rappeler à l'autre son cher frere.

Edward"- Au fait Morgan ta copine m'a demandé de te dire quelle t'attendais dans ton lit ce soir. Et aussi que tu étais priés de ne pas sauter sur toutes les debiles que tu croisais. Et rappelle toi que tu es malades ça serait dommage de refiler une MST à..Judith c'est ça ? "

Fier de lui edward regarda la rouquine se sauver avec un air dégouter. Bon bien sur il venait de dire un ramassit de connerie mais au moins Morgan irait se coucher à l'heure.

edward"- BOn maintenant tu vas dormir !"

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Moi, avoir attrapé un MST ? Alors là c'était trop fort ! Celle qui me refile une saloprie, je la détruit. Simple, net et précis. Je veux bien qu'on touche mon corps d'Apollon, mais qu'on le souille avec des conneries pareilles, très peu pour moi.
Et puis, moi, à Azkaban ? C'était la meilleure, genre j'irais m'enterrer dans ce trou pourri avec tout ces cinglé d'mes deux !
Edward me connaissait bien mal ! Mais en plus de m'avoir complètement refroidie, il venait de rapporter un truc même pas vraie à une dinde qui, vue son niveau d'intelligence à ras les paquerettes, irait raconter à qui veux l'entendre que Morgan Archibal avait le virus du SIDA.
Je fais comment moi pour tirer mon cou si tout le monde pense que je suis contaminé par cette merde ? Même les mecs voudraient plus de moi. Alors déjà que je ne sors qu'avec des gens aussi beaux que moi, et qu'a Poudlard, c'était la perle rare, si en plus ils pensaient que je me coltinais le VIH, pauvre de moi ! Pauvre de moi, pauvre de moi, pauvre de moi, pauvre de moi, pauvre de moi !

Moi "-Mais j'en ai rien à foutre de ton ordre pourrie !"

Je perd mon sang froid. Fallait pas pousser le bouchon trop loin mon coco, c'est pas marqué "pote" sur mon front. En tant que mon frère ainé, Edward avait le devoir de savoir que j'étais LE plus important, que j'étais mieux que tout le monde, sur tout les points de vues. C'était comme ça et puis c'est tout. Et toc.
Alors, peut être que j'avais pas le droit d'être là à 22 heures ( non mais attend il veut me reconvertir en poule lui ! Bientôt je me coucherais à sept heure, métro-boulot-dodo ), mais j'avais quand même le droit de prendre du bon temps, comme si lui n'en prenait pas, avec sa courge.
C'était le bé à bas de l'adolescence, il fallait que je m'amuse, autrement j'allais me rider avant l'âge. Et ça, c'était pas prévue au programme. A la première ride sur mon visage, j'me flingue.
Hors, j'ai pas envie de crever à presque quinze ans.

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Le teint blême d'Edward faisait resortir ses yeux couleur ambre. Il fusillait du regard son imbecile de frère qui encore une fois s'était fait remarquer par sa betise. il commençait à faire de plus en froid et edward avait besoin de rentrer pour finir son devoir de metamorphose. Si dans cinq minutes son cretin de frère n'était pas de retour il lui ferait manger son écharpe jaune et bronze. Pourquoi ne grandissait t'il pas ? Comme si la famille avait besoin d'un bouffon pour rendre plus joyeuses leurs journées.

Malgrè l'état d'énervement qui le secouait, Edward avait envi de faire comprendre à son petit frere à quel point il tenait à lui et qu'il ne supporterai pas d'être séparé de lui. Or s'il continuait à faire l'imbecile il serait renvoyer. La famille avait trop besoin d'argent pour se permettre d'avoir à charge un autre enfant. Mon dieu qu'il tait compliquer d'élever sa famille lorsque l'on est à peine adulte. Il n'avait aucune autorité sur Morgan et cela posait problème. En plus d'Alec mercer il devait gerer son propre frère...

Edward: Bon Morgan arrete rentre maintenant. J'en peux plus de ta crise d'adolescence ! Mais merde tu comprends pas que je m'inquiète pour toi et qu'il peut t'arriver n'importe quoi ?! Tu crois que ça me fais plaisir de vous élèver alors que moi-même je suis encore jeune ? Je pense mon temps à vous courir après pour que vous ne faisiez pas de conneries. J'en ai marre de vous ! Et de toi. T'as de la chance que j'ai promis à papa que je prendrais soin de toi sinon je serais parti. J'ai sacrifié un an de ma vie pour m'occuper de vous et de maman et voilà comment vous me remercier ! "

La voix d'edward se repercutait en écho dans tout le parc. Des oiseaux s'envolèrent quand il commença à crier. Certes il y avait des mots qu'il ne pensaient pas vraiment mais pour l'instant il se sentait mieux d'avoir enfin dit ce qu'il pensait. Lui qui secretement revait de partir avec heather savait pertinement que tant qu'Emmy sa plus jeune soeur , était mineure il ne pouvait vivre sa vie normalement. Une enfance gachée et une vie d'adulte envolé voilà ce qu'il l'attendait ...

Edward:" Tu veux rester dehors ? Ok eh bien fais comme tu veux de toute façon tu ne m'obeiras jamais. sache seulement que si tu te fais coller ou même renvoyer ne compte pas sur moi pour plaider ta cause ! Et puis dans 20 min les portes seront definitivement closes . "

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J'attend que l'orage passe, avant de dire/faire quoique se soit. Je ne tiens pas à ce que ce gorille me défigure.
Je ne retiens pas un sourire de se peindre sur mon visage. Là est toute la différence entre Edward et moi.
Lui se souci de tout et n'importe quoi, prend chaque personne qu'il peut sous son aile, à la différence de moi, qui suis guidé par un royal je-m'en-foutisme aiguë.
Je laisse tomber Judith, mettant dans un coin de ma tête ma justification de cette lamentable soirée, et m'approche de mon frère avec conviction.
Très bien !

Moi : "-Tu m'fais chier avec ton mélodrame à deux balles. Non mais serieux, tu crois qu't'es le seul à être plomber dans cette situation ? Reveille toi t'es pas fils unique pauvre con ! Si tu m'avais foutu la paix je serais déjà dans ton dortoir pourrie ! "

J'explose. Et je n'ai pas terminé. Il y a tellement de mot qui se mélangent dans ma tête que j'ai l'impression de dégeuler. C'est un véritable capharnaüm d'émotions. Mes lèvres tremblent ostensiblement, et je continue à cracher ma rage :

Moi "-Et si t'en a tell'ment marre de nous, alors casse toi ! On a jamais demandé à c'que tu remplace papa, Edwi chéri."

Je ne manque pas d'un peu d'ironie, bien entendue. Ca me fait ronronner, ce genre de chose. Je détèste les trucs fleurs bleus et mélodramatique, et Edward me fait son petit sketch en direct. Je fulmine, ne montre rien.
Lorsque je fais une caprice, je geins, chigne, pleurniche, jusqu'à obtenir ce dont j'ai envie.
C'est tellement simple lorsqu'en plus d'être adorable, on a un physique avantageux. Malheureusement, Edward n'en a rien à faire, de mon physique (manquerait plus qu'ça ). Je ne peut donc rien lui demander sans jouer des pieds et des mains, en y ajoutant un peu de chantage.

Je le regarde encore un peu, puis me retourna, les mains dans les poches de mon jean, avec une amère satisfaction.

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Morgan : "-Tu m'fais chier avec ton mélodrame à deux balles. Non mais serieux, tu crois qu't'es le seul à être plomber dans cette situation ? Reveille toi t'es pas fils unique pauvre con ! Si tu m'avais foutu la paix je serais déjà dans ton dortoir pourrie !

Les mains d'edward devinrent encore plus blanches qu'a leurs habitudes. Une sorte d'envie meurtirière passa dans ses prunelles d'ambre. Morgan n'avait pas idée de ce qu'il lui faisait subir.

Edward: "- Me reveiller ? Nan mais tu te fou de qui là ? Qui s'est occuper de maman quand elle pleurait dans sa chambre le soir. Qui reconfortait Emmy lorsquelle demandait ou était papa ? c'était moi parce que toi en pauvre con que tu es tu t'amusais à draguer les filles du voisinage. ne vient pas sous-entendre que je suis un égoïste Morgan parce que jusqu'ici je suis certainement celui qui a le plus fait les frais dans cette histoire. (il reprit difficilement son souffle) Je sais que toi aussi tu as du faire des sacrifices mais j'ai toujours fait en sorte que vous souffrie moins que moi et tu le sais ."

Ses yeux se remplissaient de larmes. Pourquoi ? edward ne le savait pas lui même, il avait juste besoinde craquer. malheureusement pour lui morgan était la près à utiliser cette faiblesse pour un des ses petites railleries favorites.

Morgan"-Et si t'en a tell'ment marre de nous, alors casse toi ! On a jamais demandé à c'que tu remplace papa, Edwi chéri."

Le jeune homme leva ses yeux clairs au ciel. Bon dieu que ce môme était infernal ! Attrapant son frère par le col de chemise , l'ainé des archibal plaqua son cadet sur le sol froid.

Edward"- La ferme !!! Tu attends la ferme !!! Tu sais quoi de la vie toi ? Tu n'as jamais rien fait de ta vie à part faire mumuse avec des nanas^plus idiotes les une que les autres. Tu veux savoir pourquoi je ne me casse pas , Parce qu'a chque fois que je ferme les yeux et imagnie votre vie sans moi je voix Emmy a moitié morte de faim parce que maman à oublié de faire à manger, je voit Emily pleurant parce qu'on peu pas lui payer ses foutu cours de piano et je vois maman dans son fauteuil fixant l'horizon comme si papa allait revenir pour reparer..."

Le septième année marcha pour se détendre. Mais il ne se calmait pas.

Edward:"- Je me saigne chaque jours que dieu fait pour que votre vie sois belle. Qui a bosser comme un malade pour que tu es une guitare ? Va regler les dettes des parents pour qu'il yai un truc dans votre assiette quand vous rentrez de l'école ? Tu veux que je me casse , eh bien sache que vous ne tiendrai pas une semaine. tue s capable de remplir une declaration d'impot , tu es capable d'élèver Emmy ? Tu as assez de forces pour aider maman à surmonter la mort de papa ? Tu ne sais déhà pas subvenir à tes propres besoins alors pris pour que je ne partes pas de si tot !"

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Je ne m'amusais plus du tout. Les larmes de rages de mon frère avait le don de me faire monter la moutarde au nez.
J'encaissais ses paroles sans broncher, tandis qu'il me plaqua violement contre le sol humide. Si je n'étais pas une mauviette, je n'avais pas de quoi rivaliser avec Edward et son ossature de gorille.
Je le regardais cependant dans le blanc des yeux, fulminant, et lui décocha un poing dans la mâchoire.
D'un geste souple, je me relevais, et m'écarta prudement de lui.

Moi "-Va te faire foutre. Va donner toute les charges à un gamin de treize ans, toi ! T'as crus que j'étais Superman ? Et arrête de m'accuser de rien savoir faire, puisque tu ne sais pas du tout t'interesser à ce que je fais !"

A mon tour d'avoir les yeux embrumés. Mes dents grinces, les jointures de mes doigt sont certainement devenues blanches, et je sens mes joues rougirent de fureur.

Moi "-Putain mais tu crois que je sors le fric que je ramène tout les trimestre à maman de mes poches ? On t'as jamais dis que les gosses de quinze ans pouvaient pas travailler ? Je baise pour gagner ton pognon de merde et t'aider donner à Emmy de la bouffe convenable, alors viens pas me faire chier avec tes grands airs ! Tu te prend pour un héro ? T'as envie que je m'agenouille devant toi en embrassant le sol ?"

Et voilà. J'ai eu mon dégeulit de mots. Je n'ai jamais autant détester Edward qu'a ce moment là. Il me dégoutait. Je reajuste ma veste convenablement, ai un mouvement de la tête pour dégager mes yeux de mes mèches blondes, et fourre tranquillement mes mains dans mes moches.
Okay, la guitard qu'Edward m'avait offert avait été un cadeau généreux de sa part, mais s'il cherchait à me faire culpabiliser, c'était raté.

Moi "-Bon, je vais rattraper la connerie que tu as dite à cette pauvre Judith. Salut, Ed' "

J'ai bien l'intention cette fois de quitter le terrain de Quidditch. Il fait froid quoi !

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Pour la première fois depuis quelques minutes Edward constata qu'il venait de dépasser les bornes. Il n'avait pas le droit de rejeter sa tristesse sur son frère, ce n'était pas de sa faute, ce n'était la faute de personne. Un douleur au coeur lui rappela que même son frère souffert de leur situation peu avantageuse. Lui aussi devait surmenet souhaiter que le destin soit un peu plus clement avec eux. Doucement il s'approcha de son frère plus blême que jamais.

Edward"- Morgan ? Excuse moi je voulais pas te dire ça mais comprend moi je sais pas vraiment comment m'y prendre avec vous. J'ai pas choisis de devenir une sorte de père pour tout le monde et j'avoue avoir du mal à le gerer. "

Sa main aussi pale et fine qu'un squelette recouvert de peau se posa sur l'épaule de son frère. Morgan avait les dents sérrées et les yeux rendus brillants par les larmes qui commençaient à l'atteindre. L'ainé de la famille Archibal se sentait mal et honteux d'avoir fait autant de mal à ce gosse qui n'avait besoin que d'une chose; qu'on l'écoute un peu.

Edward:"- Je suis qu'un pauvre type qui essaie de mettre un peu d'ordre dans la vie de tout le monde. j'y peux pas grand chose je suis comme papa. Je ne peux pas vivre en pensant que ceux qui vivent autour de moi ne vont pas bien. Je fais des efforts pour être le moins étouffant possible mais je n'y arrive pas. Et puis..."

Edward s'arreta lorsqu'une parole qu'avait prononcer Morgan le frappa.

Edward:" Attend tu viens de me dire que tu baise pour ramener de l'argent ? Depuis quand tu ... C'est pas possible."

Son coeur s'était arreté comme tout ce qui se trouvait autour de lui. Un sentiment d'inpuissance s'emprara d'Edward. Il n'avait pas reussit à proteger sa famille. il s'était concentrer sur Emmy et avait oublié les ainés.

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La colère passée, voilà compation qui voilait le regard d'Edward. Je me retournai derechef vers mon ainé, tranquillement, et me décida à planter mes pieds sur le sol boueux, et à m'emmitouflé dans le cuir de ma veste. Apparament, c'était le soir des explications. Tant mieux, plus tôt se sera fait, plus tôt on en sera débérassé. Je n'ai absolument qu'en plus de se prendre pour mon père, Edward se mette à jouer le rôle du psychomage !
Je le regardais droit dans les yeux, mes larmes et ma rage refoulées, j'étais prêt à écouter ce qu'avait à dire mon frère.

Edward "- Je suis qu'un pauvre type qui essaie de mettre un peu d'ordre dans la vie de tout le monde. j'y peux pas grand chose je suis comme papa. Je ne peux pas vivre en pensant que ceux qui vivent autour de moi ne vont pas bien. Je fais des efforts pour être le moins étouffant possible mais je n'y arrive pas. Et puis..."

J'esquisse un semblant de sourire. Je ne lui en voulait pas de prendre la famille en main, ça m'arrangeais bien de ne m'occuper de rien. Il n'était pas non plus étouffant. Juste chiant quand il ne fallait pas l'être.

Edward: " Attend tu viens de me dire que tu baise pour ramener de l'argent ? Depuis quand tu ... C'est pas possible."

Mes lèvres se relèvent de plus belle, bien que mon sourire c'est quelque peu crispé. J'hausse les épaules machinalement, et répond sur un tom monotone :

"-T'inquiètes, je suis payé pour prendre mon pied"

Il pouvait m'hurler dessus, me prendre dans ses bras, me claquer, mais surtout, surtout pas avoir pitié.
Je me prostituais, ok, c'était un fait, et ce n'était pas la chose la plus recommandé au monde. Mais ce n'est pas comme si j'étais devenue un serial killer et que j'étais payé pour mes crimes !

"-Et puis arrête de t'en faire comme ça pour moi, je peux me débrouiller tout seul, occupe toi de toi d'abord, tu aideras les autres encore mieux après"

Woua-ouh. LA phrase de Morgan le Sage. Je ne pensais pas pouvoir sortir un truc aussi niais un jour.
Cette fois, je ne me retourne pas. Je sais que nous avons encore beaucoup à nous dire.