Identité:
Nom: Lustin
Prénom: Lidwine
Age: 27 ans
Lieu d'habitation: Londres, dans le quartier de Fulham
Camps: Mangemort (gniark gniark gniark)
Description physique:
Lidwine est une jeune femme qu'on pourrait qualifier de femme fatale. Un corps fin et élancé, des courbes harmonieuses, une silhouette svelte, rien que ceci permet de deviner que chaque jour apporte son lot de propos gras et déplacés sur son physique. Mais un corps avantageux ne serait rien sans le visage qui l'accompagne. Lidwine a la chance de posséder les deux. Un visage fin et délicat, aux traits harmonieux, encadré par un rideau de cheveux d'un noir de jais, soyeux et bouclés qui marquent le contraste avec son teint d'albâtre, qui retombent souplement dans son dos pour arriver au niveau de ses reins. Des yeux en amande, immenses, étincelants, qui seraient d'une beauté sans égale si leur éclat émeraude n'était pas constamment rehaussé d'une lueur glaciale qui le dispute à une indifférence sans borne, encadrés de longs cils sombres. Des sourcils fins complètent le tout. Telle est la beauté froide de ses yeux. Froideur appuyée par son sourire ceci dit. Des lèvres d'une finesse époustouflante qui se transforment la plupart du temps en un rictus mauvais ou un sourire moqueur, révélant ainsi des dents blanches et bien alignées. Des joues assez creuses et des pomettes hautes terminent ce joli minois, tantôt sarcastique, tantôt ironique, mais rarement sympathique.
Cette déesse de la mauvaise humeur et de l'hypocrisie passe le plus clair de son temps à passer ses doigts longs et fins, continuités de mains parfaites, dans son épaisse crinière sombre, dévoilant ainsi un cou droit ou joliment courbé selon qu'elle s'indigne ou éclate de rire.
Description morale:
Elle paraitrait parfaite (ou presque) si toutefois son caractère était aussi beau que son physique, ce qui est loin d'être le cas. Au contraire, c'est une jeune femme orgueilleuse, vaniteuse, hypocrite et sournoise, prête à tout pour parvenir à ses fins. Elle représente à elle seule le Mensonge, la Débauche, le Vol et l'Opportunisme. Belle et intelligente, elle ne fait rien sans rien et n'est certainement pas réputée pour sa gentillesse et sa bonté (étant donné qu'elle méprise ces deux traits de caractère). D'un tempérament plutôt jaloux et égocentrique, elle doit être le centre d'intérête des gens et sait fort bien attirer l'attention sur elle. Lorsqu'un homme lui plaît, elle met tout en oeuvre pour l'obtenir, voire même se sert d'intermédiaires, faisant des promesses qui ne seront jamais tenues lorsque c'est nécessaire. Mais malheur à celui qui pose les yeux sur une autre fille qu'elle en sa présence ! Selon son propre avis, nulle fille ne peut la remplacer dans le coeur des hommes. Et c'est justement là qu'elle se trompe, car son mauvais caractère et sa fourberie font que les hommes sont plus intéressés par ses décolletés que par ses beaux yeux. D'après elle, une fille incapable de se battre jusqu'au bout pour obtenir ce qu'elle veut ne mérite pas de l'obtenir. C'est pourquoi aucune fille ne parvient à rivaliser avec elle lorsqu'il s'agit d'une histoire de garçon, car elle est prête à tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi) pour attirer le garçon en question dans son lit. Elle est traitée de folle par certains, de putain par d'autres, et rit au nez de tous ceux qui la critiquent ou qui essaient de la remettre dans ce qu'ils appellent "le droit chemin". Je-m'en-foutiste comme ce n'est pas permis, elle aligne les critiques et s'arrange pour faire parler d'elle plus encore. Ancienne excellente élève et comédienne, elle sait se composer une moue de remords ou un visage de femme exemplaire, polie et posée.
Mais ce caractère abject et immonde dissimule en vérité une jeune femme brisée, qui s'est forgée ce masque et cette carapace afin de ne plus souffrir comme elle a souffert. Car en vérité, Lidwine était une adolescente docile, polie, qui avait un bel avenir devant elle. Elle était d'une douceur, d'une franchise et d'une gentillesse sans égales (elle n'a d'ailleurs gardé que la franchise, sans aucun tact toutefois). Les élèves de son lycée se concurrençaient pour obtenir ses faveurs. L'un d'eux eut plus de chance que les autres, et saisit cette chance pour mutiler et détruire la jeune fille. C'est la vengeance qui pousse Lidwine à se comporter ainsi : retrouver cet enfoiré et lui faire payer, tel est son objectif.
Histoire:
Lidwine jeta un dernier regard à son fils. Cet enfant qu’elle n’avait pas voulu. Comment en était-elle arrivée là ? Comment avait-elle pu se laisser berner à ce point ?
Sentant le regard de sa mère posé sur lui, Jonathan ouvrit les yeux. Des yeux couleur d’un ciel d’été. Lidwine sentit son cœur se serrer, sa volonté s’effriter. Sa main tremblante rencontra celle tendue, potelée, du petit garçon. Une larme roula sur la joue de la jeune fille.
« Je suis désolée, mon ange, murmura-t-elle. Je ne peux pas te garder avec moi. »
Lidwine avait beau ne pas avoir voulu cet enfant, dès l’instant où il avait ouvert ses beaux yeux bleus, elle l’avait aimé. Passionnément. Douloureusement. Mais à quinze ans, on ne peut pas élever un enfant seule. Courageuse, téméraire même, Lidwine avait essayé. Pour se rendre à l’évidence six mois plus tard. Elle ne pouvait pas élever son fils. Pas sans le soutien de ses parents. Mais ceux-ci, en apprenant la grossesse de leur fille, l’avaient traitée de putain avant de la mettre à la porte. Et dire que le délai pour avorter était expiré…
Elle se souvenait des douleurs de l’enfantement, des larmes qui avaient coulé, de sa solitude. Elle s’en souvenait mais ne regrettait rien. Si. Une chose. S’être laissée berner.
Lidwine se pencha sur le berceau. Ses cheveux formèrent un rideau sombre entre elle et le reste du monde. Elle prit son enfant dans ses bras. Posa une dernière fois ses lèvres sur le front doux comme de la soie de son fils. Le laissa une dernière fois s’amuser à glisser ses doigts dans ses cheveux couleur de la nuit. Elle se redressa, quitta la pièce, prit en main ses bagages qu’elle avait posés sur le palier et sortit de la chambre d’hôtel. Définitivement. Pour ne plus jamais y revenir.
Tout le long du voyage qui la ramena à Londres, chez ses parents, elle ne cessa de repenser à cet enfant pour qui elle aurait tout donné. Et qu’en guise de don, elle l’abandonnait. A chaque fois que ses pensées prenaient cette formulation, elle fermait les yeux, tentant de refouler les larmes qui jaillissaient de ses yeux émeraudes. Non, elle ne devait pas y penser. Surtout pas. Pas tant qu’il y aurait du monde autour d’elle.
Le train entra dans la gare de King Cross à la tombée du jour. Bien entendu, personne n’était venu la chercher. Ses parents ignoraient tout de sa décision. Ils ignoraient aussi tout de son retour.
Croisant les doigts pour que ses parents ne la renvoient pas d’où elle venait, elle prit le bus pour retourner chez elle. Mais était-ce vraiment chez elle qu’elle retournait ? N’était-ce pas plutôt vers un temple de la bénédiction et de la bienséance ? Un lieu où le moindre faux pas était sévèrement puni ? Peu à peu, l’âme de Lidwine s’embrasa à la pensée de ses parents. Elle se surprit à les haïr avec une étonnante facilité. C’étaient eux qui l’avait mise à la porte après l’avoir traitée de putain. C’étaient pour eux qu’elle avait abandonné son plus précieux cadeau de la vie. Comment aurait-elle pu leur pardonner ? Comment aurait-elle pu se sentir indifférente au traitement qu’ils lui avaient infligé ? Durant la demi-heure que dura le trajet, elle somnola, s’évadant ainsi de ses pensées moroses.
Les retrouvailles furent plus chaleureuses que ce à quoi s’attendait Lidwine. Sans doute était-ce dû au fait qu’elle avait retrouvé sa silhouette fine et élancée, sans compter que l’enfant ne l’accompagnait pas. Aussi froide que possible, elle s’enferma bien vite dans sa chambre et là, se laissa aller. Les larmes qui la rongeaient depuis qu’elle avait replacé Jonathan dans son berceau la submergèrent. Elle avait besoin de cet enfant pour vivre. Pour survivre à ses parents. Il était tout pour elle. Et elle l’avait abandonné ! Etouffant ses sanglots dans son oreiller de plumes, elle finit par sombrer dans un sommeil agité.
Les années passèrent sans incident. Si ce n'est que Lidwine oublia tous les préceptes que lui avaient enseignés ses parents. Petit à petit, elle se refermait sur elle-même. Lorsqu'elle était au collège, elle ne donnait aucun signe de vie à ses parents, refusant leurs sommations à les rejoindre pour les fêtes de fin d'année. Elle se mettait ses anciens amis à dos, se disputaient avec les nouveaux, lorsque toutefois elles ne les tyranisait pas. Sa réputation d'élève modèle volait en éclats, les convocations de ses parents par le directeur ne changeaient rien à son comportement. Tout ce qu'il y avait de bon en elle disparaissait au fur et à mesure du temps. Elle était devenue amère, aigrie, taciturne. Jamais elle ne souriait, jamais elle ne s'intéressait aux autres, toujours elle se souciait de sa seule petite personne.
Nul ne sait comment, elle parvint à obtenir ses ASPIC sans difficultés, alors que ses notes au cours de l'année avaient été catastrophiques. Les commentaires de ses professeurs à son égard étaient sans appel : insolente, orgueilleuse, d'une incorrection inimaginable. Seul le professeur Rogue ne la blâmait pas : elle avait beau ne pas être à Serpentard, elle en avait le caractère.
Fière de sa réputation de bad girl, elle quitta le château dans l'espoir de ne jamais avoir à y remettre les pieds. D'autant plus que le père de son enfant s'y trouvait encore, étant donné qu'il avait raté ses examens, trop occupé qu'il était à fricoter avec une élève de quatrième année plutôt que de réviser.
Durant quelques temps, elle travailla aux Trois Balais. Son dossier avait beau ne pas être glorieux pour ses deux dernières années, elle faisait preuve de bonne volonté et savait être ferme tout en restant polie avec les clients. Madame Rosmerta avait fini par l'accepter après sa période d'essai, qui avait duré deux mois.
Un après-midi, alors qu'elle effectuait son service, la porte du pub s'ouvrit en grinçant, laissant pénétrer le froid mordant de cette journée hivernale. Tous les regards se tournèrent vers les nouveaux venus. Lidwine leva les yeux des verres qu'elle remplissait. Et stoppa net ses gestes.
Les parents étaient tout ce qu'il y a de plus banal. Un couple simple, sans signe particulier. C'était leur fils qui avait attiré le regard de Lidwine. Un enfant âgé de six ans, avec de belles boucles blondes qui dansaient autour de son visage angélique, dévoré par d'immenses yeux couleurs d'un ciel d'été. La jeune femme sentit ses jambes fléchir sous elle. Cet enfant, c'était son enfant ! Les larmes lui brouillèrent la vue. Elle avait longtemps espéré le revoir, mais avait fini par se faire une raison : elle l'avait abandonné, jamais elle ne pourrait le regarder à nouveau.
Et pourtant Jonathan était là, devant elle, souriant, innocent, ignorant sans doute la vérité sur ses origines.
La ressemblance avec son père frappa la serveuse. Elle aurait tellement préféré qu'il lui ressemblât ! Une pointe de jalousie se mit à la dévorer de l'intérieur.
Sans crier gare, elle balança son torchon par terre, retira son tablier qu'elle déposa sur le comptoir et sortit. A nouveau, elle l'abandonnait. Aurait-elle un jour le courage de lui dire qui elle était ?
Une année passa. Lidwine était devenue une loque. Elle passait ses soirées dans un bar mal famé de Londres, à s'ennivrer avant de rentrer chez elle complètement soûle.
Un soir, alors qu'elle regardait le fond de son verre qui se vidait à une vitesse ahurissante, une jeune femme entra dans la salle. Son corset de cuir et sa démarche souple attirèrent l'attention de Lidwine. Aussitôt qu'elle releva la tête, son regard croisa celui de la nouvelle arrivante. Qui se dirigea vers elle après un instant de suspens.
Lidwine n'avait plus l'habitude de côtoyer les gens, autres que les hommes qu'elle ramenait quotidiennement chez elle, et qui formaient un véritable défilé.
Elle se raidit en la voyant s'assoire sur le siège vide, à côté d'elle.
Elle se présenta. Bellatrix Lestrange. Aux oreilles du reste du monde des sorciers, ce nom résonnait comme une menace. Aux oreilles de Lidwine, il était une promesse de vengeance, de malheur et de violence. Tout ce dont elle avait besoin. Tout ce qu'elle recherchait depuis trop de temps.
Bellatrix avait senti le tourment dont était victime la jeune femme. C'est ce qui la poussa à aller vers elle. Elle n'aurait besoin que de quelques belles paroles pour la convaincre de rejoindre les rangs des Mangemorts. Ce serait d'une incroyable facilité. Et elle la sentait redoutable. Le Seigneur des Ténèbres serait fière d'elle.
Lidwine écouta attentivement les propos de Bellatrix. Ils sonnaient telle une promesse de joie mauvaise, pour elle. Elle n'eut aucune hésitation quant à sa réponse. Elle n'en eut pas plus à tout plaquer pour la suivre. Sa vengeance prenait forme. Enfin. Elle allait pouvoir se venger. En violence. En destruction. En souffrance. Mais surtout, en silence.
Exemple de rpg:
Lidwine jeta un regard circulaire autour d'elle. Que les gardes ne l'aient pas remarquée ne signifiait rien. Il se pouvait que des caméras soient disposées un peu partout. Ces Moldus ! Elle les haïssait à un point inimaginable.
Aussi silencieuse qu'une ombre, aussi souple qu'un félin, elle se glissa le long des couloirs interminables de la banque. Elle n'avait rien à dérober. Juste une vie. Une vie Cracmolle. Une vie indigne.
Le conduit d'aération la surplombait. Lidwine se hissa à la force de ses poignets et s'y glissa. Toujours aussi silencieuse. La Mort elle-même n'aurait pas fait plus de bruit. Et Lidwine était la Mort.
Par les bouches d'aération, elle voyait distinctement la pièce au-dessus de laquelle elle se trouvait.
Il était là. Penché sur une liasse de papiers. L'excitation fit accélérer le coeur de la jeune femme. Mais il n'y avait aucune hésitation dans son geste lorsqu'elle leva sa baguette, la pointa sur la silhouette et prononça la formule de mort. Une lumière verte. Eblouissante. Puis plus rien. Elle repartit, toujours aussi silencieuse, toujours aussi souple, une pointe d'excitation dans les battements désordonnés de son coeur.
Autre : Lidwine a un tatouage dans la nuque, un autre en bas du dos et un piercing à la langue.
Avatar (s'il y a lieu): Kate Beckinsale
Sujet: Lidwine Lustin (new mangemort) 
Mar 18 Nov - 15:56
