La porte mystérieuse [PV Iliana]

Iliana arpentait tranquillement les couloirs, cherchant à tuer le temps, tout en échappant à l'atmosphère étouffante et bruyante de la salle commune. Le cinquième couloir était désert, tout du moins le croyait-elle, car en tournant à l'angle, elle buta cobntre quelqu'un et se retrouva à terre, les quatre fers en l'air.
-Oups ! Je suis sincèrement désolée, je ne regardais pas où j'allais, ça m'arrive souvent ces temps-ci..., bafouilla-t-elle, tentant de retrouver contenance, incroyablement stressée.

Ecarlate, la jeune Gryffondor regarda un instant ses pieds avant de répondre, d'une voix éteinte :
-Iliana Brindis, élève en sixième année, de Gryffondor. J'ignorais qu'un membre du ministère devait effectuer un quelconque travail pour l'école, ajouta-t-elle avec un léger haussement de sourcil.
Elle braqua son regard étincelant sur le jeune homme, car il n'avait pas l'air vieux, qui se tenait face à elle. C'était bien sa veine ! Elle pouvait tomber sur n'importe qui, eh bien non, elle devait culbuter un employé du ministère de la magie. Quelle poisse !

HJ : au fait, c'est moi qui t'ai ajouté sur msn : hypnotical@live.fr des fois que tu te poses des questions

L'espace d'un instant, Latverius parut troublé. La jeune fille fronça les sourcils. Quelque chose n'allait pas ? Finalement, il se détendit et reprit la parole.
- Euh...eh bien faut croire que même le professeur Dumbledore a besoin d'un petit coup de main de temps en temps...il paraitrait que même le professeur Flitwick n'a rien pu faire sur ce coup-là, ce qui est étonnant quand on le connait bien...enfin bref je m'égare...et vous que faites-vous dans ce couloir ?...enfin si c'est pas trop indiscret
-Ca ne l'est pas ! Elle éclata d'un rire franc. En vérité, j'essayais d'échapper à l'atmosphère bondée de la salle commune tout en recherchant un minimum de solitude, afin de ne pas rentrer dans les gens, ajouta-t-elle avec un clin d'oeil malicieux.

Iliana ne put résister à la tentation de le provoquer un peu, afin de trouver ses limites.
-Je vous trouve un brin prétentieux. Après tout,si Dumbledore et Flitwick ne sont pas parvenus à l'ouvrir, vous pensez vraiment avoir une chance ? Si oui, je vous souhaite bon courage... Vous risquez d'en avoir besoin...
Elle s'assit contre le mur et ferma les yeux. Ûn vent frais s'engouffra par la fenêtre et la fit frissonner...
-Au fait, reprit-elle en ouvrant les yeux, ce n'est pas votre faute si je vous ai rentré dedans.. Enfin si, vous n'aviez qu'à pas vous tenir pile en plein milieu du couloir dès l'angle, mais bon...

Iliana ne put réprimer un éclat de rire. Serait-il en train de la draguer ? Ca semblait tellement invraisemblable...
-Effectivement, arriver à la cheville de Dumbledore tient du domaine de l'irréel. Je doute même que des êtres mystiques tels que les elfes et autres puissent le surpasser... Quoique... Et je tiens tyout de même à vous dire que le plaisir est partagé, bien que vous soyez bien plus âgé que moi...

En prononçant cette phrase, la jeune gryffondor avait dans la tête de lui faire avouer son âge.

Iliana tiqua. Il était bien plus jeune que ce à quoi elle s'attendait.
-Seize ans, pour être exacte. Je pensais que vous étiez un brin plus vieux... En vérité, il n'y a pas une si grande différence que ça...
Elle réfléchit...
Le vent frais continuer de lui caresser le visage, ça lui faisait un bien fou. Une belle ondulée lui barra le visage, elle esquissa un geste pour la repousser, puis se ravisa et croisa les mains derrière sa nuque.
-Comment avez-vous fait pour être aussi important au ministère aussi tôt ? Enfin, si ça ne vous parait pas trop indiscret... Et, par pitié, tutoyez-moi, je hais le "vous" !

Iliana, qui était en train de s'amuser avec la mèche ondulée, stoppa net et grimaça.
-Bof... Je ne suis pas mauvaise, ni excellente, je suis normale quoi... Ni trop, ni pas assez... Dans le juste milieu en quelque sorte. Le seul domaine ou j'excelle est l'écriture.
Elle éclata d'un rire léger.
-Et autant dire qu'ici l'écriture est à peu près aussi utile que de savoir comment préparer une quiche lorraine ! En clair, ça ne m'apporte rien. Juste des centaines de pages qui s'entassent dans ma malle et qui prennent de la place inutilement. Je garde totues mse pages des années précédentes. Sans compter celles que j'écrivais étant plus petite. Je ne sais rien faire de mieux qu'écrire. Ah si ! Parler ! Je suis un véritable moulin à paroles si on ne me coupe pas !
Elle se tut et sourit gentiment. Ce jeune Latverius paraissait bien timide.

Iliana eut l'ombre d'un sourire. Qui s'effaça dès lors qu'elle se souvint de la personne qui lui avait dit qu'elle écrivait bien. Esmerine... Si jeune et innocente, elle n'avait pas à mourir. Pas aussi tôt !
Elle ferma les yeux. Et serra. Très fort. Pas moyen de retenir la larme qui roula le long de sa joue, laissant une trace humide sur sa peau satinée. Le souvenir de sa soeur était encore cuisant, malgré l'ancienneté des faits.
Elle rouvrit lentement les yeux. Par chance, la perle salée avait été unique. Et le vent frais fit se dissiper ses sentiments amers. Elle ne pleurerait pas de nouveau. Pas tant qu'elle serait en compagnie de quelqu'un.
-Cette porte a l'air de vous occuper. Je vais peut-être vous laisser. Je n'ai pas envie de vous causer de problèmes...

Iliana détourna rapidement le regard. Elle ne voulait pas parler. Pas maintenant. Pas à un inconnu. Elle ne voulait pas parler. Surtout pas.
-non, merci, c'estb juste une petite baisse momentanée. C'est à cause de la fatigue. Rester éveillée jusque 3h du matin pour faire des pages et des pages d'écriture peut être parfois fatiguant...
Elle lui sourit.
-Ca ira sans doute mieux demain, ajouta-t-elle, pour le convaincre.

La proposition était tentante, ça lui permettrait de lui changer les idées, et de la sortir de son amertume. Mais elle ignorait absolument tout de lui. Elle hésita. Réfléchit. Fut tentée de refuser. Accepta.
-C'est d'accord, déclara-t-elle en se levant. A une seule condition : que je sois de retour dans la salle commune pour 21h30 précises.
Elle sourit aimablement, époussetant les quelques nounours qui s'étaient accrochés à ses vêtements.

Lat sourit à la réponse d'Iliana.

- Super...alors on y va ?

Ils partirent tous deux, Lat jetant un léger coup d'œil derrière vers la porte mystérieuse.

[suite à la tête de sanglier ^^, je créé le sujet]